Workflows Cloud efficaces chez THEMA

iconik

Plateforme collaborative de gestion de contenus média

Workflows Cloud efficaces chez THEMA

THEMA est une filiale du Groupe Canal+ qui engage avec plus de 180 chaînes de télévision. Elle participe au développement de ces chaînes et s’appuie sur des partenariats solides de long-terme avec les leaders de la télévision à péage à travers le monde.

Des contenus empreints de culture plurielle

Dès sa genèse, THEMA s’est spécialisée sur le divertissement ethnique. Ce qui était clairement une niche au départ s’est mué au fil des années comme une activité majeure en croissance permanente. Aujourd’hui les programmes de THEMA sont accessibles dans toutes les régions du monde pour offrir aux téléspectateurs un lien avec leur histoire ou rester au contact de leur pays d’origine.

 

Cédric Pierre-Louis est directeur des programmes pour les chaînes de fiction africaines de THEMA. Gareth Howells est, quant à lui, responsable des opérations d’Outpoint Media, une société de prestation de services TV qui assiste THEMA dans la gestion de ses contenus et notamment le contrôle qualité. C’est dans le contexte de leur collaboration que Cédric et Gareth utilisent iconik et nous font part ici de leur expérience.

La gestion des médias, un challenge de taille

Jusqu’en 2019, THEMA faisait face à une problématique rencontrée par une majorité d’utilisateurs d’iconik : la très forte progression de la demande de programmes de divertissement a démultiplié le volume de médias à traiter. Les solutions de Media Asset Management (MAM) traditionnelles proposées aux chaînes de télévisions étaient beaucoup trop onéreuses pour être envisagées. Pour faire face aux nouveaux enjeux et contenir ses coûts opérationnels, THEMA a mis en place de nombreux workflows métier manuels, ce qui n’était pas tenable dans le temps. Le développement de THEMA dans la gestion de chaînes de télévision a renforcé le volume des contenus à traiter et la complexité accrue et rendu indispensable la structuration de la gestion des médias.

Comment améliorer l’efficacité opérationnelle ?

Lorsque Cédric a pris ses fonctions, Gareth et lui ont décidé de se donner l’ambition de trouver les clés pour moderniser leur mode de fonctionnement afin de le rendre plus performant et gagner en agilité.

Ensemble, ils ont entamé une étude axée sur 5 critères principaux :

  • Solution hébergée dans le Cloud public

THEMA devait impérativement trouver une solution permettant la collaboration à distance et accessible globalement. En effet, Cédric travaille à Paris, Gareth est installé à Londres et tous deux coordonnent et collaborent avec les équipes de post-production basées au Nigéria, au Ghana et en Côte d’Ivoire.

  • Solution accessible quel que soit le débit disponible

L’accessibilité immédiate aux contenus était aussi une priorité face aux enjeux de connectivité que rencontrent les pays d’Afrique. Les équipes locales sont parfois contraintes par une faible bande passante. Ils avaient donc besoin d’une solution accessible depuis le Cloud et qui fonctionne parfaitement dans ces conditions.

  • Workflows basse résolution

Historiquement, les créatifs qui travaillaient sur un même programme devaient individuellement télécharger l’ensemble des rushes disponibles en haute résolution pour pouvoir collaborer, ce qui n’était pas tenable. Le travail collaboratif de fabrication impose une solution qui sache traiter efficacement un workflow en basse résolution, un pré requis indispensable pour THEMA.

  • Intégration avec Adobe

Les utilisateurs devaient impérativement être autonomes pour chercher des contenus, les partager ou travailler sur des versions différentes de leur projet, et ce directement depuis leur outil de montage. Cet accès aux contenus en libre-service directement depuis un panel intégré aux outils Adobe était un impératif pour fluidifier le workflow de production.

  • Coûts raisonnables et prédictives

Cédric et Gareth devaient enfin respecter un budget opérationnel serré sans envisager d’investissements lourds en équipement ou infrastructure.

iconik, le choix de THEMA

Au cours de ses recherches, Cédric s’est notamment rendu à Stockholm pour rencontrer le CEO d’iconik, Parham Azimi. Suite à un échange et une démonstration, iconik semblait particulièrement adapté aux exigences d’agilité du projet et répondait aux 5 points clés du cahier des charges. Dans la foulée, Cédric et Gareth ont testé puis déployé iconik au sein de leur organisation, avec le soutien de la société IVORY qui représente les intérêts d’iconik en France.

THEMA utilise désormais iconik pour gérer la quasi-totalité de ses workflows vidéo. En outre, iconik est utilisé pour :

  1. Les studios du Nigéria et du Ghana créent le montage et le mixage
  2. Une copie des médias haute résolution est faite sur un stockage Cloud Backblaze B2
  3. Un proxy est fabriqué des contenus hébergés sur B2, accessible depuis iconik
  4. Le contrôle qualité et la mise aux normes s’opèrent directement dans le panel Adobe d’iconik
  5. Les fichiers source sont ensuite téléchargés pour fabriquer les PAD
  6. Le master est copié vers iconik pour sa diffusion et les travaux de doublage et sous-titrage

En parallèle, les équipes créatives de THEMA accèdent aux projets en cours avec iconik pour sélectionner les éléments utiles à la fabrication des bandes-annonces ou à la promotion des programmes.

"Je recommande iconik à toute entreprise qui recherche une solution moderne, puissante et économique de gestion de ses médias, scalable et qui ne nécessite pas d’administrateur systèmes." Cédric Pierre-Louis, directeur des programmes des chaînes africaines de fiction, THEMA

Un avenir prometteur avec iconik

L’expérience de THEMA avec iconik étant particulièrement satisfaisante que les équipes ambitionne d’étendre son usage. Parmi les axes de réflexion, il y a par exemple l’ambition d’intégrer directement iconik via les API disponibles avec les systèmes d’information Broadcast utilisés au centre de diffusion basé à Londres. Les échanges pourraient être automatisés tant pour les médias que pour les métadonnées associées pour gagner en efficacité.

 

À plus long terme, la filiale du Groupe Canal+ souhaite confier à iconik un rôle de supervision et de pilotage de A à Z de l’ensemble des étapes de ses workflows de fabrication, du tournage à la mise à disposition des programmes pour le Broadcast, pour les plateformes de VoD et OTT.

 

En conclusion, les équipes globales de THEMA qui recherchaient une plateforme pour collaborer, simple et moderne dans son utilisation sont particulièrement satisfaites. Il n’y a eu aucun enjeu de prise en main ou d’adoption de la solution.

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      Gérer ses médias : facile ou difficile ?

      Gérer ses médias :

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      Gérer ses médias : facile ou difficile ?

      IVORY propose des services d’externalisation commerciale, marketing et communication qui permettent d’accélérer le développement des ventes pour ses clients, éditeurs de logiciels ou de services innovants participant à la transformation de l’industrie media. Khadidiatou Dia, Channel Manager, travaille au quotidien sur le sujet de la gestion des médias et s’est prêtée au jeu de répondre aux questions d’Alice Chaussé, MarCom Manager.

      Alice Chaussé : Avant de rentrer dans le vif du sujet, il semble important de définir le mot « média » parfois utilisé pour son sens journalistique et d’autres fois comme support de communication (ex. vidéo, musique…). Finalement, comment définir le mot « média » ?
      Khadidiatou Dia : Les médias sont des supports de différentes formes autour de l’image et du son qui permettent de transmettre une information. Une seule définition mais plusieurs supports.

      AC : Qui est concerné par la gestion des médias ? Et quels sont leurs enjeux ?
      KD : A différentes échelles, toutes les entreprises utilisent des médias. Les enjeux restent globalement les mêmes mais leurs impacts varient selon les industries. En général, les professionnels souhaitent disposer de leurs contenus à n’importe quel instant et partout dans le monde. Cette accessibilité doit être rapide, facile, possible à distance et se faire en toute sécurité. Tous ces attributs répondent à quatre points essentiels, communs à tous :

      • Moderniser son infrastructure,
      • Renforcer la sécurité,
      • Stimuler la créativité,
      • Simplifier la collaboration.

       

      Selon le secteur d’activité, un enjeu peut dominer plus qu’un autre. Par exemple, le domaine de l’automobile privilégie la sécurité pour respecter la totale confidentialité de ses projets. Les News se concentrent en priorité sur l’accès rapide à ses contenus, bien que les autres enjeux soient aussi importants.
      Avec la crise sanitaire que nous traversons, l’accessibilité à distance est un enjeu de plus en plus important. L’organisation en silo entre les équipes provoque des problèmes de connexion entre leurs outils et nuit à la collaboration.

      AC : A l’ère du tout numérique, certaines entreprises semblent encore effrayées par le sujet et préfèrent ne rien changer à leur organisation. Comment l’expliquer ? Quelques mots pour les rassurer ?
      KD : Globalement, les entreprises changent mais elles recherchent l’équilibre entre transformation et pratiques manuelles déjà bien installées. Dans cette situation, la peur du changement se fait ressentir. Pour cela certains professionnels se font conseiller pour piloter ces changements. Chez IVORY, nous avons une équipe spécialiste des médias qui accompagne les acteurs de l’industrie pour s’adapter aux nouvelles technologies et dernières innovations, transformer leurs stratégies, faire évoluer leurs métiers et améliorer leur performance.

      AC : Quels sont les moyens à disposition pour gérer ses contenus médias ?
      KD : Depuis des décennies, l’industrie du média subit une réelle transformation numérique. C’est depuis peu qu’elle trouve une certaine stabilité qui implique une évolution des métiers de l’audiovisuel. On peut d’ailleurs le constater aujourd’hui par l’explosion du nombre de contenus créés chaque jour.

       

      En réalité, la notion de stockage a commencé dès le 17e siècle par la carte perforée qui permettait de stocker un simple message. Si on observe plus en détail le 19e siècle, certains lecteurs se souviendront des premiers disques durs qui ont révolutionnés la capacité du stockage. De la taille d’une machine à laver, il pouvait stocker jusqu’à 300Mo de données (révolutionnant pour l’époque !). Avant d’exploiter toutes les capacités d’internet, les cassettes LTO, ZIP et JAZ ont également apporté leur pierre à l’édifice car elles permettaient une classification des médias, solutions peu couteuses mais très encombrantes et finalement peu efficaces. Les capacités ont évolué de manière exponentielle, ce qui a provoqué un effondrement des coûts de stockage. Aujourd’hui, on parle de Cloud, de réseaux SAN, NAS... Ces technologies offrent de belles perspectives pour l’industrie. D’ailleurs, si on se concentre sur les moyens actuels, toute entreprise quelle que soit sa taille, il existe une solution adaptée pour gérer ses médias.

       

      Le plus important est de réfléchir au ratio coûts/sécurisation.

      AC : Quels sont les différents types de cloud ? Y a-t-il est la solution miracle ?
      KD : Voici les différents types de stockage cloud qui s’offrent à tous.
      Avant de modifier son organisation vers une nouvelle solution de stockage, il est important de s’interroger sur :

      • Les fonctionnalités souhaitéesEn comparaison au stockage par fichiers classiques, il peut être important d’envisager une solution de stockage objet qui améliore l’accessibilité à ses contenus via des recherches par mots-clés. Chaque média est accompagné d’informations spécifiques, appelées les métadonnées.
      • Le ratio coûts/sécurisationSelon la sensibilité des données, il est essentiel d’étudier les différents types de stockage cloud (public, hybride ou privé). Le cloud privé, par exemple, permet à l’entreprise de déterminer elle-même ses règles de sécurité. (cf. tableau ci-dessus)

      AC : Alors finalement, gérer ses médias : facile ou difficile ?
      KD : Facile, si l’on est bien conseillé.

       

      Il me paraît important d’ajouter un dernier point à cette analyse : l’automatisation.

       

      Automatiser la gestion de ses médias simplifie considérablement la recherche et l’archivage de ses contenus, de manière intelligente et intuitive. De nombreuses technologies s’intègrent très simplement aux infrastructures existantes et apportent un rapide retour sur investissement. Avoir les bons outils, c’est rendre certaines tâches répétitives invisibles au quotidien et permettre aux professionnels de libérer du temps pour des tâches plus créatives, à forte valeur ajoutée.

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